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Petite messe solennelle

Gioachino Rossini

Programme avec instruments

Pour 16 chanteurs et 4 solistes, 2 piano-fortes et 1 harmonium

1h25

Direction Joël Suhubiette
Chœur de chambre Les éléments

Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire, ou bien de la sacrée musique ? J’étais né pour l’opéra buffa, tu le sais bien ! Peu de science, un peu de cœur, tout est là. »
Gioachino Rossini, postface de la Petite Messe Solennelle

Gioachino Rossini

postface de la Petite Messe Solennelle

Clins d’oeil aux maîtres anciens de la polyphonie, fugues, piano romantique et bel canto : tout l’art du compositeur du Barbier de Séville ou du Comte Ory se déploie dans la version originale de l’oeuvre avec 2 piano-forte et harmonium.
Alors sérieuse ou pas sérieuse musique ? Peu importe ! Les éléments jouent au jeu voulu par le compositeur dans une joie gourmande.

Programme (1ère partie)

Compositeurs

Oeuvres

Programme (2ème partie)

Compositeurs

Oeuvres

note d'intention

La légende

Avec cette production de la Petite Messe Solennelle de Rossini, nous avons voulu nous approcher au plus près de la couleur originelle de l’œuvre. Nous avons donc choisi un effectif très proche de celui de la création en 1864 qui prévoyait une quinzaine de choristes et quatre solistes – le chœur est constitué de seize chanteurs et de quatre solistes pour nous concerts, deux piano-forte et un harmonium. Nous travaillons sur la dernière édition urtext de Bärenreiter. 
Pour cette pièce romantique notre démarche est la même que pour les musiques plus anciennes, tout d’abord dans le choix primordial d’interpréter l’œuvre avec des instruments d’époque (nous avons la chance de bénéficier de deux pianos exceptionnels et historiques) et dans la curiosité de se plonger dans le contexte des années de sa composition où tout un courant musical s’intéresse à la redécouverte des musiques du passé comme les polyphonies de Palestrina ou l’œuvre de Bach et Haendel.
La Petite Messe Solennelle mélange bien des styles différents allant des arias de bel canto aux références à l’écriture polyphonique de la Renaissance ou aux grandes fugues plus tardives. De vrais questionnements se posent donc sur son interprétation. Il ne s’agit pas de prétendre donner l’œuvre telle qu’elle ait pu être chantée à sa création mais de se servir des connaissances musicologiques actuelles, de nos pratiques de la polyphonie, des musiques anciennes et de l’opéra au XXème siècle afin de mettre en relief et en contraste les différents styles d’écriture de cette œuvre atypique.
Joël Suhubiette

Dans la presse

On pouvait compter sur la musicalité exemplaire des Éléments pour échapper à ces travers : d’une malléabilité et d’une variété de couleurs étonnantes, d’une précision infaillible, ils se sont montrés aussi à l’aise dans le double canon sotto voce du Christe Eleison (qui aura rarement évoqué à ce point le souvenir de l’écriture renaissante) que dans l’écriture virtuosissime de la double fugue du Cum Sancto Spiritu, ou encore dans les épanchements plus lyriques qui concluent le poignant Agnus Dei.

Stéphane Lelièvre, Première Loge

Sur YouTube

Extrait du concert - Petite Messe solennelle de Rossini - Concerts d'automne 2019